Toujours soucieux d’assurer la formation permanente de nos confrères sans négliger leur épanouissement culturel et d’accroître leur capacité à ingurgiter plusieurs litres de Jupiler en quelques heures, la CLJB a organisé le 5 janvier dernier un fantastique concert dans la grande salle locale, l’Olympia liègeoise, le Zénith de la Principauté : les Olivettes.
Ne lésinant sur aucun moyen, ne reculant devant aucune dépense, la Conférence avait décidé d’inviter la grande star de classe mondiale, celui qui fait vibrer tous les publics, des maisons de repos au transporteurs routiers, en passant par les détenus et leurs avocats, et que les teenagers de tous les genres s’arrachent, n° 1 sur Spotify et sur Youtube : l’artiste belge Philippe Culot !
La grande vedette que la presse anglo-saxonne qualifie parfois d’anti-Bob-Marley (allez savoir pourquoi ?), et que le bâtonnier Dembour considérait comme le plus grand maillot jaune de tous les temps (avant 2017) a gratifié ses nombreux fans de plusieurs chansons qui ont transporté la foule, déchaîné les passions et fasciné le public. De Brel à Renaud, en passant par Lama et Aznavour, notre confrère et néanmoins chanteur nous a livré une impressionnante palette de son immense talent.
Mais si Philippe chante aussi bien que feus Luis Mariano, Tino Rossi , ou Renaud, on sait que son talent n’a d’égal que sa générosité, sa grandeur d’âme et sa capacité à dénicher de jeunes talents et à partager la scène avec ses ami.e.s les stars de la chanson liégeoise. C’est pourquoi le public conquis a eu droit à plusieurs étoiles montantes, et à quelques guest stars de renom. André a fait pleurer la foule en reprenant Aznavour et Lama. Une juge de paix s’est même déguisée en avocat pour chanter Barbara. La présidente du jeune barreau a fait vibrer la salle en reprenant France Gall. Une petite brune manifestement groupie en chef de la vedette du jour a incarné une Piaf plus vraie que nature.
Et puis tous les jeunes s’y sont mis, de Sébastien à Amélie, en passant par Gaël, Audrey, et j’en oublie, en solo, duo voire quatuor pour créer une folle ambiance qui nous a mené à 3h de matin… Seule ombre au tableau : Didier a un peu exagéré parce qu’un Brel ça passe, deux Brel ça lasse, trois Brel ça casse….
Didier PIRE
Retour en haut
Ce type est fou