Une dernière clope dans la voiture, puis j’y vais. Affronter une meute d’avocats, qu’ils soient stagiaires ou non n’est jamais chose aisée. Vous l’avez compris, c’est pleine d’a priori que j’ai passé la porte du Maccheroni pour ce premier contact extra muros avec mes pairs.
Une fois arrivée, personne. Merde, moi qui ne suis jamais à l’heure, j’ai réussi à arriver avant tout le monde…
Un Spritz
plus tard, voilà mes comparses pour la soirée qui pointent le bout de leur nez. C’est donc en groupe que nous arrivons à la table qui nous sera attribuée pour le souper.

Le Champagne (entendre mousseux) coule à flot et l’ambiance s’en ressent. Je quitte bientôt ma table pour frayer avec tous les avocats présents. Tout le monde est bien habillé, mais loin d’être guindé pour autant. Fidèle à mon vagabondage habituel, j
e passe d’un groupe à l’autre, rigolant avec l’un, taquinant un autre. Très vites les plats arrivent ainsi que notre sujet de conversation pour les semaines à venir : Me Derroitte.

Je ne m’étendrai pas sur le restaurant en tant que tel, car tout bon Liégeois qui se respecte s’y est déjà régalé au moins une fois. C’est donc un repas conforme à toutes mes attentes qui m’a été servi.

Les invités vivotent entre le groupe installé pour fumer à l’extérieur et les irréductibles non-fumeurs campant à l’intérieur.
Très vite, les bouteilles s’essoufflent et, de fil en aiguille, tout le monde finit par quitter le navire.
En ce qui me concerne, c’est enivrée et rassurée que je quitte le restaurant pour rejoindre des amis clôturant un vernissage.
Une chose est sûre : la prochaine fois, je reviendrai.
Anne-Sophie Vandendooren
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