Ma collègue : « Suis crevée »

Moi : « De même, mais la soirée est prise en charge par nos maître de stage, soirée gratos! »

C’est un vendredi soir d’octobre, un de ces soirs pas vraiment glacial mais dont l’humidité ambiante rend le vent du nord un peu plus mordant. Tout ça pour dire que je ne regrette pas d’avoir enfilé un pull col roulé. Nous nous dirigeons mes jeunes confères et moi-même, têtes baissées et à pas pressés, vers le lieu de rendez-vous.

Nous y attendent : d’autres confrères, quelques braves maîtres de stage, des bulles, du très (bon) vin, et un repas chaud.

 

Phase 1 : apéritif

La salle est ma foi bien accueillante. Il y a des tables mange debout et pas mal de  gens. Il fait chaud, très chaud, un poil trop chaud en fait. Je regrette déjà mon col roulé.

Comme observé durant les premiers cours CAPA, nombreux jeunes confrères nous viennent de l’ULg et forment déjà de petits groupes compacts.  Une autre impression se confirme: la promotion CAPA 2013 est fort sympathique et forme une belle cuvée. Des responsables du jeune barreau se chargent quant à eux d’assurer le bon déroulement de l’événement. Ils sont tellement souriants que je les soupçonne de vouloir nous enrôler dans une quelconque secte.

A la chaleur ambiante s’ajoutent les discussions enthousiastes et les amuses gueules salés pour assécher les gorges et servir d’alibi à une consommation soutenue de petites bulles. Les conversations tournent principalement autour des premières expériences du barreau ; premières crises de paniques, situations cocasses, blessures de guerres..

Je finis même par retrouver deux membres de la tribu UCL.

 

Phase 2 : A table

Jessica (patronne du jeune barreau qui souriait toujours autant) prend la parole du haut de l’escalier. Il semble qu’on n’ait jamais été si nombreux à un souper des stagiaires. Petite fierté palpable dans la salle. Un petite voix m’invite toutefois à la méfiance; les sectes sont expertes dans l’art de flatter pour mieux enrôler..

Nous sommes invités à monter à l’étage pour passer à table.

Débarrassé de ce stupide col roulé, je me retrouve attablé avec mes deux collègues UCL. Les maîtres de stages encore présents entourent la table ronde avec les chevaliers du jeune barreau.

On mange nos plats commandés, on parle et on boit du vin. C’est chaleureux. L’alcool aidant, l’atmosphère devient aussi bruyante que bouillante.

Passage au dessert, les gens commencent à papillonner de table en table. On entend les premiers ragots du palais..

 

Phase 3 : dispersion

L’ambiance s’adoucit progressivement, les gens se dispersent et s’en vont. Une autre soirée (comprenez « the place to be ») se déroule ailleurs.

Quelques responsables du jeune barreau demeurent à la barre pour rassembler les pauvres bouteilles délaissées.

Ils clôtureront l’évènement avec les 3 braves louvanistes pour un (et l’autre) dernier verre dans un bar liégeois..

 

Conclusion 

Chouette soirée et objectif de sociabilisation atteint.

Merci au jeune barreau pour l’organisation et aux maîtres de stage pour le règlement de la note !

C’était nin méchant, plein de binamés et personne n’est parti sur une jambe !

 

Maxime FABRY

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