Cette année, le voyage du jeune barreau nous emmenait pour un périple en Croatie. Pari réussi pour le Président: bonne ambiance, décontraction et découverte d’un riche patrimoine étaient au rendez-vous. Sauvé par Aurélien et Basile MAQUET, le jeune barreau a pu maintenir sa dénomination sans rougir, la moyenne d’âge étant largement revue à la baisse.
Ayant reçu un accueil chaleureux de notre jeune guide, Iris, et approvisionnés en Kunas (la kuna signifie la martre en croate, ce symbole ayant été choisi pour la monnaie croate en souvenir d’une époque où l’on payait en peau de martre), nous découvrons le charme austro-hongrois de la capitale croate, en parcourant le centre ville avec notre guide locale qui nous transmettra son émotion en évoquant le conflit serbo-croate et la guerre qui a dévasté le pays.
Nous explorons ensuite le parc national de PLITVICE et ses magnifiques lacs, bijou naturel classé au patrimoine de l’UNESCO. La visite du site n’est pas sans risques, surtout sous la pluie: passerelles glissantes, escaliers abrupts, présence d’ours, chutes d’eau et autres pièges. Personne n’est épargné, même pas les anciens bâtonniers. Nous devrons renoncer au petit train touristique du site…mais le jeune barreau repart intact et à peine fatigué par la visite.
Le climat croate est relativement simple à cerner: les montagnes sont traversées par un tunnel. D’un côté, grisaille et pluie et de l’autre, le soleil est au rendez-vous. Gare aux coups de Bora – vent créé par des déplacements d’air dus à des variations de pression – qui prive régulièrement les croates de leur récente autoroute avec ses violentes rafales.
Sous le soleil, nous découvrons le petit village de NIN et sa minuscule église.
A notre arrivée à ZADAR, rencontre du troisième type, enfin plutôt de la/du guide locale. Nous parcourons la ville après un apéro et un bon repas bien mérité. Maître BERTRAND nous chante la vie en rose dans une église ad hoc magnifiant sa voix, avant d’assister au concert de l’orgue marin où Basile et Aurélien font du zèle avec les vagues.
Sur la route de SIBENIK, nous admirons de nouveaux panoramas croates. Dans le village même de SIBENIK, autre site classé patrimoine UNESCO, nous découvrons les ruelles, escaliers et places ornées d’horloges, d’archanges et autres statues. La cathédrale Saint-Jacques séduit avec ses rosaces et son baptistère.
La Croatie valant vraiment le détour, le Président nous a réservé un petit tour en bateau jusqu’à
SUPETAR sur l’île de BRAC. Après la traversée en car de l’île, nous sommes attendus pour une halte gourmande, un repas typique agrémenté de musique traditionnelle grâce à l’accordéon d’Ervin, notre chauffeur de car. Malgré la présence de notre trésorier, les bons comptes ne feront pas de bons amis ce jour-là…La magnifique plage de BOL aura vite fait d’éclipser l’incident. Aurélien et Basile y joueront comme à Bredene, sans leurs parents certes, plus enclins à saisir l’instant derrière leur appareil photos que de les imiter.
Sur le chemin de la côte, notre guide Iris nous apprendra que les Dalmates sont une sous-race wallonne : ils aiment bien ne rien faire, dormir sur leurs oliviers, profiter des bonnes choses sans trop se fatiguer, beaucoup renonçant même à s’occuper de leurs chiens, les dalmatiens. Leur langue présente également des ressemblances avec notre patois : par exemple, notre crompir locale se retrouve à la carte croate sous le vocable krumpir. Quant à leur folklore, on peut dire que nos Tchantchès et Nanesse n’ont rien à envier à leurs costumes, danses et chants traditionnels.
On se souviendra désormais de cette phrase déjà devenue culte prononcée à Dubrovnik par notre confrère hockeyeur: « je suis venu en voyage de noces à Dubrovnik. Si on m’avait dit que j’y reviendrais 34 ans plus tard…et avec la même femme! ».
Avant de quitter le sol croate, nous effectuons un dernier détour à CAVTAT et découvrons son petit port de plaisance, envahi par des hordes de croisiéristes.
Sandrine Evrard
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